Quelques mois après sa sortie, j’ai enfin vu The Amazing Spider-Man, le reboot de Marc Webb.

J’ai vu ce film sans apriori, mais sans excitation non plus. Autant, j’étais hysterique à la sortie du 1er film de Sam Raimi, autant aujourd’hui, je suis un vieux crouton, et comme j’ai déjà vu 3 films de Spider-Man, je l’avoue, c’est moins la fête quand on m’annonce un 4ème opus quel qu’il soit. Je crois que c’est dans la nature humaine, on ne perd sa virginité qu’une fois.

Que dire de ce film sinon que c’est un excellent divertissement, fidèle à l’oeuvre d’origine, et suffisement différent des films de Raimi pour ne pas souffir de la comparaison (d’autant que les 3 films de Raimi sont surcotés, le 1er est une film pour enfant, le 3ème est une purge, seul le second mérite notre respect éternel).

Marc Webb a réalisé un Spider-Man ancré dans son époque, grand public sans être gnan-gnan, sans Power Rangers, solide et soigné. C’est propre, sans tache, peut-être sans âme du coup, mais c’est réussi (le pari était risqué).

Coté casting, Andrew Garfield et Emma Stone sont beaux et parfaits, ils jouent bien, même si on a du mal à croire qu’ils ont 17 ans (Andrew Garfield a 29 ans, Emma Stone a 24 ans). Garfield campe un Peter Parker crédible, bien plus que cette endive de Tobey Maguire.

Bon, ok, il y a beaucoup de raccourcis vus et revus dans la majorité des blockbusters estivaux, comme le fait que Gwen Stacy soit à 17 berges l’assistante du plus grand savant du monde qui d’ailleurs travaille pour une societé privée qui dépose des brevets de millions de dollars et qui laisse des jeunes ados se promener dans les laboratoires comme si c’était un gymnase municipal, ou encore que Gwen Stacy aille créer un antidote en quelques minutes (sur quelques consignes très floues données par téléphone) pour une formule que les plus grands scientifiques ont mis des années à créer (sans trouver, puisque c’est Peter qui leur donne). Je passe sur le fait qu’elle entre dans Oscorp comme dans un moulin, et que l’ordinateur avec lequel elle créé l’antidote lui parle : « Antidote terminé » quand c’est terminé, comme pour expliquer au spectateur qui n’a pas compris que la vie, c’est plus facile à Hollywood.

The Amazing Spider-Man a les défaut d’un film origine qui veut prendre son temps : on attend 1h24 avant de voir Spider-Man en costume et en action. Les scènes d’action sont époustouflantes, voir Spidey se balancer de building en building sur grand écran est toujours un délice.

Coté méchant, le Lezard n’est pas à la hauteur du challenge, on espère qu’Elektro (Jamie Foxx) sera plus costaud dans la suite.

Le Blu-Ray est une bénédiction, qualité optimale d’image est de son, rien à dire, c’est du bonheur.

The Amazing Spider-Man est un bon film auquel il manque de la magie ou de l’innocence

The Amazing Spider-Man est disponible partout où on vend des galettes.

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