DC a bien du mal avec Superman depuis le lancement des NEW 52. Les deux séries souffrent d’une qualité approximative depuis 18 mois, coté Superman, la première équipe créative avec George Perez n’a pas offert à la série un lancement mémorable, Nicola Scott a ensuite fait ce qu’elle pouvait sur des scénarios indigestes (depuis l’arrivée de Lobdell et Rocafort, ca va mieux).

Mais c’est du coté d’Action Comics que le bilan est navrant : déception unanime sur les 18 épisodes de Grant Morrison, des idées mal rangées, aucune passion, et une ribambelle de dessinateurs interchangeables pas au niveau (Rags Morales est méconnaissable). Fort de ce fiasco, DC a voulu relancer Action Comics et a sorti l’artillerie lourde à l’approche de la sortie de Man of Steel au cinéma : Andy Diggle au scénario, Tony Daniel au dessin. Leur run devait commencer au #18, premier couac, il débute au #19.

A grand renfort de publicité, DC annonce sa nouvelle équipe, dans l’espoir qu’elle fasse oublier des débuts difficile. DC y croit et met en avant les artistes, avec une obligation de résultat vu les enjeux (c’est l’année Superman).

Cette semaine, on apprend qu’Andy Diggle claque la porte d’Action Comics pour des « raisons professionelles », il ne terminera même pas le 1er arc. En catastrophe, DC annonce que Tony Daniel, confirmé à son poste, écrira la fin du 1er arc à partir des notes de Diggle.

Et patatra, hier soir, Tony Daniel, visiblement attendu sur une autre série (le 1er gros crossover des New 52 ?) annonce sans trop y croire qu’il quitte la série au #21 et que celà a toujours été prévu ainsi.

Action Comics se retrouve donc avec des pubs partout dans la presse annoncant 2 auteurs sur le départ, la série est orpheline, c’est ce qu’on appelle un fiasco.

Communication hâtive et branlante, différents créatifs, tensions, enjeux mal maitrisés, accident industriel, DC vient de se prendre les pieds dans le tapis à vouloir tout contrôler. Tout n’est pas si rose du coté des NEW 52.