Il est coutume de croire et penser que les Comics ne se vendent pas ou plus parce qu’ils sont mal distribués. On entretient l’idée que depuis 20 ans, on ne les trouve plus que dans les plus sombres comic-shops, et que leur destin est celui des dinosaures : mourir pour devenir des légendes.

Ce qu’on sait moins c’est que les comics aus USA sont distribués un peu partout. On en trouve chez Wall-Mart (l’équivalent de Carrefour), en single dans les Seven Eleven, et TPB ou HC chez Borders et Barnes & Noble (deux enseignes très connues). Depuis quelques mois, on trouve aussi en single chez Barnes & Noble, une experience menée par le groupe pour relancer ses ventes et profiter du buzz autour des comics.

Selon Bleeding Cool qui relate les dires des vendeurs, cette experience est un véritable échec, les comics sont boudés par les clients qui sont habitués à acheter des livres et des journaux dans ces boutiques. C’est un tel fiasco que l’experience devrait tourner court très vite. Nous ne connaissons pas les raisons de cet échec, peut-être simplement est-ce une question de prix. 4$ pour 22 pages de BD, c’est cher.

Le marché a mal, mais devrait retrouver le chemin du succès.

En effet, cette semaine, je suis allé chez Pulp’s et Arkham, je leur ai demandé quelle était la tendance pour le full-reboot de DC Comics ? La réponse est sans équivoque : les précommandes sont fabuleuses, les clients reservent des séries qu’ils n’auraient jamais ouvert avant, et les chiffres sont astronomiques. De mémoire de vendeur, il faudrait revenir au début des années 90 pour retrouver un tel niveau de commande. Si la tendance est la même partout où on vend des comics, le coup de Poker de Jim Lee, Dan Didio et Geoff Johns pourrait être le salut de l’industrie.

A suivre.