L’ascension du gouverneur disponible depuis le 6 mars 2012
Editeur: Le livre de Poche
Auteurs: Robert Kirkman & Jay Bonansinga

Après avoir dévoré les comics, après avoir fondu de plaisir pour la série, lorsque le mot « fin » s’est affiché dans mon petit cerveau, l’envie morbide de continuer l’aventure walking dead m’a envahie encore une fois.

Qu’elle ne fut pas ma surprise de découvrir le roman « l’ascension du gouverneur » en format poche.
Ici, tandis que l’électricité, internet, les radios, et les smart phones fonctionnent encore, on découvre dès les premières pages un monde au début de l’épidémie. Les protagonistes Philip (appelé dans la bande dessinée « le gouverneur»), Penny sa fille, Brian son frère et deux de ses amis, tentent de survivre dans ce monde au début du chaos.

Mais qui est Philip ? Qui est le gouverneur ? Qui fut-il ?

A-t-il toujours été ce personnage cruel, sanguinolant et complexe ?

C’est en tentant de répondre à ces questions, que les écrivains décrivent au début de l’histoire un père attentif, aimant, un ami et un frère fidèle prêt à tout pour sauver les siens, en tentant de donner un peu de vie ordinaire, simple et rassurante à sa fille.

Difficile tâche, quand le monde tel que le connaissons a totalement disparu, laissant place à des « bouffeurs », des « morts vivants », des « rôdeurs », des « enragés immortels » affamés de viande fraîche et vivante.

Dès la première page, le lecteur est pris au piège dans un tourbillon macabre, coincé dans une armoire avec la petite Penny, tremblotante et apeurée… Très rapidement touché par les personnages, le lecteur vit avec eux les moments de joie passés, respire avec eux, mange avec eux, se bat avec eux et leurs rires résonnent autant que leurs cris et leur difficultés passées, ne sont rien comparées  à la cruauté des moments présents….

On comprend rapidement que si les « bouffeurs » sont une menace réelle, les vivants lâchés dans l’arène le sont bien plus. Faire sa propre guerre, devenir son propre chef et détenir de bonnes armes sont les outils nécessaires à la survie. Au fil des pages, les évènements justifient « presque » le caractère morbide et cruel du gouverneur.

Dans cette histoire, pas de place pour les poètes, pas de place pour les philosophes, pas de place pour la douceur de vivre…
La terreur , la noirceur, la peur, la faim, le froid et la puanteur seront vos compagnons de lecture…

Alors prêt à continuer l’aventure ?

Découvrez Walking Dead : l’Ascension du Gouverneur

Pour info, le tome 2 sort Walking Dead en roman est sorti :

Découvrez Walking Dead : La route de Woodbury