On parle comics dans 20 Minutes

J’adore les arguments des commentateurs ! Alors…

1) C’est moi qui ai écrit le papier mais il a été (pas mal) « modifié » par un SR avant bouclage ; je reconnais, du coup, que les propos de Thomas ont été tronqués et un peu sortis de leur contexte (même s’il disait fondamentalement la même chose). Je le prie donc d’accepter mes plus plates excuses. Si ça le console, qu’il sache que des phrases entières de l’article ne sont pas de moi (et que ça m’a bien foutu en rogne).

2) J’ai 45 ans, Hugo. Du Comic, j’en lisais alors que tu n’étais certainement pas encore une lueur de désir dans l’oeil de ton père 😀 (c’est une blague, hein ? Ne t’en offusque pas). Tout ça pour dire que si je ne suis pas – littéralement – un spécialiste du genre, je sais quand même un peu de quoi je parle (‘s’pas, Dannoral ?). Après, que le fond ne corresponde pas à l’idée que tu te fais des Comics ne signifie pas fatalement que je ne suis pas « ouvert »… Si ?

3) Concernant la remarque de Bounzy, et outre le fait qu’elle manque cruellement d’argumentation, il faudrait connaître les contraintes éditoriales et techniques auxquelles sont soumis les journalistes avant d’en tirer des conclusions hâtives.

Je ne cherche pas à me défausser, c’est bien mon nom qui figure en signature du papier.

Simplement, quand on écrit un papier de 2500 signes et qu’il est ramené à 1600 sans qu’on soit consulté, on n’a plus que les yeux pour pleurer. Et sa plume pour s’expliquer auprès de ceux que ça a heurté.

Amitiés – O.M (ouais, je sais, c’est la honte ces initiales)

Précisément, le passage sur les « Nolife » avec boutons et chips n’est pas de moi

@Joliaux

En vérité, il n’arrive qu’assez rarement qu’un article soit à ce point modifié par une tierce personne (un/une SR – secrétaire de rédaction, en l’occurrence).
Mais lorsque ça arrive, c’est dû à une contingence toute simple – et qui vaut autant pour une rédac « classique » que pour celle de ce « torchon de gratuit » 😉 à savoir :
papier rendu en amont, validé tel que par le chef de rubrique / la veille de sa publication, le/la SR l’intègre au gabarit de la page quand… driiing ! … services commerciaux : « on a une 1/2 pub page tant » ! / la page est structurellement modifiée, le papier en fait les frais qui doit être réduit/rallongé.
Dans ces conditions, deux options : soit on le sait assez tôt pour demander au journaliste de le rectifier lui-même ; soit on est en plein bouclage, il est très tard et l’imprimeur fait les 100 pas sur la paillasson (c’est une image 😉 ). Pas le temps d’appeler le journaliste, on corrige soi-même dans l’urgence – quitte à dénaturer le papier du fait qu’on ne maîtrise pas le sujet sur lequel on agit

Alors bien sûr, c’est moi qui en assume la responsabilité. Et parfois, ça me met vraiment en rogne (comme pour ce papier, précisément). Mais j’insiste, ce genre de de désagrément est rarissime. Il a fallu que ça tombe sur CET article !

PS : pas de souci pour le tutoiement 😉