Retour sur l’anecdotique polémique qui enflamme le microcosme du comics avec l’annonce d’un Ultimate Spider-Man de couleur noire et d’origine Latino. Si en France la presse semble louer cette initiative, aux USA, certains conservateurs semblent ne pas vouloir d’un Spider-Man Noir, avant tout pour faire parler d’eux, et se faire un peu de publicité à 1 an de la présidentielle. Car il faut relativiser : Ultimate Spider-Man, c’est moins de 60 000 lecteurs chaque mois (et ce malgré les énormes qualités de la série depuis 160 numéros), et l’univers Ultimate est un laboratoire à (bonnes) idées qui a déjà séduit et fait ses preuves, sans pour autant prendre le pas sur l’univers classique (où Peter Parker est bien vivant). Nick Fury est noir dans l’Univers Ultimate, et le personnage n’a jamais été aussi interessant. La fausse polémique est donc lancée par quelques racistes en mal de publicité qui n’aiment pas que les choses changent parce que c’était mieux avant. C’est les mêmes qui crient au scandale quand on découvre un Batman Français et Musulman, ils sont souvent pour la peine de mort, contre l’avortement et l’homosexualité, certains vivent même encore au temps de la Petite Maison dans la Prairie, avec cariolle et bonnets de nuit. Pas de panique, la minorité, c’est pas la peau couleur ebène, c’est avant tout ces simples d’esprit à qui on accorde encore le droit de vote et (un peu) de crédit.

Dormez tranquille, Bendis et Pichelli vous promettent simplement de jolies histoires.