Libération a décidé de faire un coup en mettant The Dark Knight Rises en Une quelques jours après la tuerie de Denver en faisant un amalgame poussif et dangeureux avec ce titre : Batman, le film catastrophe.

Faire une telle Une pour vendre du papier, c’est simplement nous prouver que les journalistes de ce torchon et son rédacteur en chef ne connaissent rien au mal qui ronge les USA, ses dérives, et ses tueries à répétition, à commencer par celle de Colombine dont tout le monde se souvient. Un racourci qui ne parle pas de la vente d’armes autorisée, d’un Etat manipulé par les médias où la peur est cultivée comme un plan de tomates, ni des premiers amendements d’un autre temps qui donnent des droits de cowboys à une population sous-éduquée.

La une de Libération est une honte, ce n’est pas digne d’un travail de journaliste.

Ne vous étonnez pas que la presse papier soit en train de mourir avec une information aussi démagogique et aussi peu en phase avec les attentes et avis de ses lecteurs.

Libération, comme tous les autres quotidiens ne survit qu’avec de lourdes subventions de l’Etat (donc nos impôts). Si le gouvernement veut faire des véritables économies, il n’a qu’à commencer par là, cette niche fiscale n’a que trop duré, surtout si c’est pour écrire et lire de telles bétises.