Ce matin j’ai recu mon Omnibus tant attendu, celui qui présente l’arrivée de Jim Lee sur Uncanny X-Men, une époque bénie pour tout lecteur qui se respecte. Ce bouquin est une vague de nostalgie qui fait du bien, il reprend les épisodes parus dans Special Strange, dans un format et une qualité de papier qui fera rougir le reste de la collection, c’est du très beau boulot.

Dans cet Omnibus, il n’y a pas que du Jim Lee, il y a les épisodes post-Inferno signés Marc Silvestri, ils sont d’ailleurs plus nombreux que ceux de Jim Lee au final. On y voit l’arrivée de Jim Lee, surdoué du dessin, qui a renvoyé Silvestri aux oubliettes, dépassé par cette jeune pousse aux dents longues. C’est très curieux d’ailleurs de revivre cette époque où deux des plus grands dessinateurs des X-Men se tiraient la bourre pour obtenir le fauteuil de roi.

Beaucoup de souvenirs reviennent en tête à la lecture de cet Omnibus, les Reavers, l’Australie, Gateway, cet épisode mythique de Serval crucifié (quelle couverture), la terre sauvage, la naissance de Gambit, Tornade qui redevient enfant, Colossus amnesique qui devient artiste à New York, la transformation de Psylocke en Lady Mandarin, etc… On se souvient aussi de ces épisodes étranges où les X-Men ont disparu où Le Hurleur créé une équipe bis avec Polaris, Forge et les autres (des épisodes que je n’avais pas du tout aimé à l’époque), et de cette curieuse période où Bob Harras a confié les rênes des X-Men à des dessinateurs de seconde zone comme Bill Jaaska ou Mike Collins.

On remarque au passage que Semic n’avait pas publié l’épisode #245 dessiné par un certain… Rob Liefeld. Un inédit que les fans apprécieront.

L’omnibus se referme sur les fabuleux épisodes #267, #268 et #269, où Jim Lee explose : Malica en terre sauvage, le retour de Magneto, c’est du bonheur.

Bref vous l’avez compris, c’est une tuerie.

Découvrez X-Men par Chris Claremont, Jim Lee et Marc Silvestri Omnibus Volume 1