Alors que Ben Affleck va devenir le prochain Batman, retour sur sa prestation dans Daredevil, le très mauvais film de Mark Steven Johnson.

Nous sommes presque tous d’accord, il n’y a pas grand chose à sauver de Daredevil, une adaptation ratée, un film raté, mal filmé, mal pensé, mal dirigé et faisant fi de tout ce qu’on a pu aimer dans le personnage à travers ses incarnations dans les épisodes de Miller, Nocenti, Bendis ou Brubaker.

Après une brillante carrière en salles, Daredevil est ressorti un an plus tard en DVD dans une version director’s cut.

Que dire de cette version ?

Et bien elle est moins pire : il était impossible avec les rushs de transformer ce poulain malade en cheval de course. Or la version director’s cut sauve « un peu » les meubles, car les 30 minutes additionnelles rajoutent de la consistance aux personnages, rallonge les scènes, améliore certaines bastons, et propose des subplots inédits notamment autour du métier d’avocat de Matt et Foggy.

Alors oui, les costumes sont toujours grossiers, les scènes de combat mal foutues, c’est toujours filmé à la truelle, mais on passe un moins mauvais moment à regarder cette version qui prend plus son temps et qui sauve certaines scènes du nauffrage. Une version amélioré qui fait passer le film du statut de « très mauvais film » à celui de « passable ».

Bref si vous devez ne regarder qu’une version, oubliez la version ciné, et penchez vous sur le director’s cut.

Découvrez Daredevil Director’s cut