X-Men intégrale 1990 seconde partie sort aujourd’hui !

Le long run de Chris Claremont est difficile à diviser, de plus, vous vous privez de pépites comme John Byrne qui reste pour beaucoup LE dessinateur des X-Men ou Paul Smith dont le style épuré aux influences art-déco, bien que très court (11 numéros) est resté dans les mémoires. Et John Romita Jr, encore à des lieues de son style actuel, livrait des planches pleines de dynamisme, lors d’une des périodes les plus sombres où Chris Claremont, épaulée en celà par une responsable de publication géniale (Ann Nocenti) emmène le lecteur au procès de Magnéto à Paris, un Magnéto finalement pas si éloigné d’un Charles Xavier qui va prendre en main l’école. Alors, oui, les runs de Silvestri et de Jim Lee sont très bons, mais vous vous privez de lectures qui n’ont rien à leur envier, bien au contraire. Durant le run de Romita Jr, est pau deux épisodes doubles dessinés par Barry Windsor Smith consacrés à Tornade. Ils sont absoluement indispensables (j’ai même versé une larme en les relisant dernièrement).

Des éléments du scénario d’X-Men 1 (New/Legacy) prennent racine dans Uncanny X-Men 150 paru en 1981 ! Le run de Chris Claremont, il le faut en intégralité. Il est difficile de le saucissonner en périodes en fonction des dessinateurs, puisqu’il est le seul maître à bord dès le départ de John Byrne au numéro 143, ses « editor », Louise Simonson puis Ann Nocenti lui laissant une liberté qu’aucun auteur n’aura par la suite. En espérant avoir bientôt les intégrales des Nouveaux Mutants, d’Excalibur et de Facteur-X qui sont plutôt du style indispensables pour ceux qui aiment les mutants de Marvel.