Coup de Coeur

Le Petit Prince édition Polyglotte : 27 Chapitres, 27 Langues, une édition unique au monde !

POLY

 

A l’occasion des 80 ans du Petit Prince, découvrez une édition unique au monde : Le Petit Prince Polyglotte.

En effet, le livre le plus traduit au monde s’offre une édition anniversaire collector exceptionnelle qui propose de découvrir le chef d’Œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry en intégralité en 27 Langues, comme le nombre de chapitres (27), c’est à dire que chapitre est proposé dans une langue différente. 

Edité par les éditions TINTENFASS, cette édition unique au monde bénéficie d’un tirage unique de 2 000 exemplaires.

Découvrez la liste des 27 Langues : 

Français, English (Anglais), Español (Espagnol), Sanskrit, Anishinaabemowin (Ojibwé), Rumantsch Grischun (Romanche grison), Kambaatissata (Kambaata), Italiano (Italien), ‘Ōlelo Hawai‘i (Hawaïen), 日本語 (Japonais), Удмурт кыл (Oudmourte), 中文 (Chinois), Setswana (Tswana), Русский (Russe), Maaya T’aan (Maya yucatèque), Yidish (Yiddish), וצרפתית (Hébreu), Lea Faka-Tonga’ (Tongan), Ancien égyptien, الفصحى العربية (Arabe classique), Cymraeg (Galois), Deutsch (Allemand), 갱상도 (Coréen – Gyeongsang-do), Wolof, Gutþiudos Tuggo (Gothique), Українська (Ukrainien), Singlish, Буряад хэлэн (Bouriate).

Phénomène de l’édition mondiale, Le Petit Prince se vend chaque année à 5 Millions d’exemplaires dans le Monde.

Ne ratez pas cette édition Polyglotte unique au monde !

Disponible en Mars 2023 

Découvrez le Petit Prince édition Polyglotte

Le Petit Prince – Edition Anniversaire Collector 80 Ans limitée et numérotée.

Gallimard Collector

 

A l’occasion des 80 ans de la première édition du Petit Prince à New York en 1943, Les éditions Gallimard proposent une édition exceptionnelle et collector du Petit Prince en édition limitée.

Découvrez la seule et unique édition Anniversaire 80 Ans du Petit Prince en Français, disponible en exclusivité sur Le Petit Prince Collection.

Sous sa couverture cartonnée avec dorure à chaud, vous découvrirez le texte original du chef-d’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, les aquarelles de l’auteur, le tout accompagné d’un cahier supplémentaire de 16 pages sur les origines de ce livre mythique !

Cette édition exceptionnelle est éditée à seulement 3 000 exemplaires. Chaque exemplaire est numéroté de 01 à 3 000.

Une édition rare pour les amoureux du Petit Prince et les collectionneurs du monde entier.

Phénomène de l’édition Mondiale, le Petit Prince se vend chaque année à 5 millions d’exemplaires dans le monde et fait rayonner la France et la Francophonie depuis 80 ans.

Découvrez l’édition Anniversaire collector du Petit Prince en exclusivité :

Découvrez Le Petit Prince Edition Anniversaire 80 Ans

Intégrale NAJA pour seulement 25€

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Naja de Jean-David Morvan et Bengal revient en intégrale (et à petit prix) pour notre plus grand plaisir. 

(Re)découvrez cette histoire haut de gamme en intégrale, magnifiquement dessinée par Bengal !

Naja, une tueuse à gages, est au centre d’une manipulation particulièrement machiavélique qui l’obligera à se confronter à son passé. Naja, l’héroïne de ce thriller, est la tueuse à gages n° 3 d’un réseau mafieux international et ultrasecret. Depuis son enfance, elle ne ressent plus la douleur. Ni physique ni psychique. Jusqu’à ce qu’un inconnu vienne raviver le passé, rouvrant les anciennes plaies. De Paris à l’Islande en passant par Tokyo et la Colombie, l’héroïne sera entraînée dans une spirale de haine et de violence et ce n’est qu’au terme d’une hécatombe qu’elle apprendra enfin la vérité. Le scénariste Morvan propose une narration non linéaire quoique parfaitement fluide. Le dessin de Bengal, vif et précis, est tranchant comme une lame de couteau. L’histoire complète dans une intégrale très graphique !

Une très bonne idée lecture !

Disponible !

Découvrez Naja Intégrale

The Resistance de J. Michael Straczinsky & Mike Deodato chez Panini Comics

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Après Rising Star, Supreme Power et The Twelve, Joseph Michael Straczynski revient à son genre de prédilection : la création d’un monde nouveau où naissent les super-héros, terrain de jeu qui offre un nombre infini de possibilité, et qui laisse libre champs à la créativité.

Dans THE RESISTANCE, une pandémie mondiale tue 400 millions d’habitants, puis disparait du jour au lendemain. Les infectés, porteurs du virus, mais non malades, développent des facultés surhumaines. Le seul soucis : ils sont 10 Millions !!

Comment les gouvernements vont-ils gérer cette nouvelle crise dans un monde déjà ébranlé par la pandémie ?

C’est toute la richesse cette histoire et tout le génie de Straczynski, qui raconte ici une fable qui raisonne plus que jamais dans notre époque. L’écriture est précise, le propos est juste, le ton est réaliste, c’est bien construit, bien écrit, magnifiquement documenté, et c’est surtout un plaisir de lecture à chaque page. Une vraie réussite, comme très souvent avec cet auteur.

Le dessin réaliste de Mike Deodato Jr est sublime, il donne de la profondeur à ce récit spectaculaire. Vous allez adorer.

Un coup de cœur à lire d’urgence !

Disponible !

Découvrez The Resistance 

L’info en + : Deux nouvelles mini-séries THE RESISTANCE sortent en 2021 aux USA : THE RESISTANCE : UPRISING par J. Michael Straczynski & CP Smith et MOTHS par J. Michael Straczynski et Mike Choi. Le plaisir va donc se décliner sur la durée.

L’intégrale Superior

Attention : Must Read !

Respectueux du mythe du surhomme (de Superman à Shazam) et des lecteurs, inspiré, bien écrit, riche et bien travaillé, Superior est une vraie bonne surprise. Leinil Yu nous y propose un de ses meilleurs travaux à date, un régal pour les yeux et un dessinateur qui nous fait plaisir dans une histoire qu’il dessine avec passion, bref c’est une excellente nouvelle.

L’histoire raconte les aventures d’un enfant handicapé qui va pouvoir accomplir un vœux : il deviendra SUPERIOR, son idole au cinéma, une sorte de Shazam en quelque sorte.

De loin le meilleur travail (avec Supercrooks) de Leinil Yu, Superior est aussi le retour de Mark Millar à un excellent niveau après les décevants Nemesis et Kick-Ass 2. La preuve qu’un bon scénariste peut avoir des bas et des hauts, ici nous sommes dans le haut du panier, et les lecteurs qui ont eu la chance de découvrir Superior ne me diront pas le contraire.

A ranger à coté de Jupiter’s Legacy !

A ne pas rater !

Découvrez l’intégrale Superior !

Découvrez Superior tome 1

Découvrez Superior tome 2

Découvrez Supercrooks

Coup de Coeur : Asterios Polyp de David Mazzucchelli

Le dessinateur de Daredevil Born Again et Batman Year One a tourné la page des super-héros il y a quelques années pour se concentrer sur des BD plus personnelle. C’est en 2010 qu’il a offert au monde son chef d’oeuvre : Asterios Polyp publié en France chez Casterman (et récompensé quelques mois après à Angoulème).

Asterios Polyp est une aventure humaine qui suit le destin d’un architecte à travers les âges. On y découvre ses amours, ses pensées, ses angoisses et ses accomplissements dans un pavé d’une richesse graphique sans pareil. Mazzucchelli nous raconte une véritable tranche de vie d’une émotion folle.

A première vue, on pourrait croire cette BD compliquée et élitiste : elle ne l’est pas, au contraire, elle se lit d’une traite, très facilement, et on en redemande. C’est un livre qu’on dévore du début à la fin.

Car là est tout le génie de David Mazzucchelli : il nous raconte une histoire dense et graphiquement exigeante mais orientée vers le lecteur. On plonge dans Asterios Polyp comme un couteau dans du beurre, et on se régale à chaque page. Un vrai grand bonheur.

Asterios Polyp est une expérience de lecture rare.

Découvrez Asterios Polyp

Chef d’Œuvre : Tale of Sand

Je dois vous avouer que je me suis lassé de la BD Franco-Belge dite intello genre Air Libre Dupuis, et que le terme « roman graphique » m’insupporte au plus haut point (ce mot a été créé aux USA pour sortir les comics de l’étiquette « lectures pour crétins boutonneux » dans les années 80 à l’époque ou les comic books ou les funny books étaient réservés à une frange obscure de la jeunesse Américaine). J’ai tendance à trouver ces BD prétentieuses et élitiste, comme si elles tendaient à nous dire que les superslips c’était pour les débiles, et qu’il était temps de grandir un peu. Et puis j’en ai eu marre de payer pour des essais qui n’étaient que des essais, souvent nombrilistes, trop auto-biographiques, qui au final nous tombaient des mains, pour finir sous la poussière d’une étagère Billy bien courageuse. En disant ça je pense à des gens comme Graig Thompson, auteur du génial Blankets, mais dont le reste de la carrière n’est qu’une succession de pages ennuyeuses (Un Américain en Ballade, Habibi…).

Alors je me méfie des classiques à lire absolument, recommandés par Télérama, les reportages de guerre, les adaptations du nouveau testament, les Joe Sacco et autres Robert Crumb. J’ai besoin d’air frais. Alors je passe certainement à coté de chefs d’oeuvres, mais pas toujours, car de temps en temps j’écoute la rue, ce qu’elle me dit, et ses conseils sont parfois très bons. C’est ainsi que j’ai par exemple découvert Asterios Polyp de David Mazzucchelli, un chef d’oeuvre comme il y en a peu, et que j’ai découvert cette semaine : Tale of Sand de Ramon K. Perez.

Tale of Sand est une claque, un seau d’eau froide le matin au réveil, une experience unique, une lecture incroyable.

Adapté d’un scénario jamais tournée de Jim Henson (le papa de Sésame Street et des Muppets), Tale of Sand est un voyage unique, à la fois poétique et délirant, l’histoire suit la quète d’un homme dans un désert pas comme les autres, il fuit une menace qui le rattrape sans arrêt. Chaque étape est une succession de scènes incroyables qui s’emboitent les unes aux autres comme dans une partie de Tetris sans faux pas. Tout est travaillé, les rebondissements, les transitions, le rythme, la narration, tout est parfait.

L’adaptation est signé Ramon K. Perez, (dessinateur de Wolverine & The X-Men), à l’aise dans chacune des pages, cet homme sait tout (bien) dessiner, c’est maitrisé de bout en bout, c’est à couper le souffle, c’est magistral. Il y a du Mazzucchellli dans les mains de cet homme, je ne connaissais pas on nom il y a 2 mois, pourtant cet homme est un génie.

Tale of Sand est une BD qu’on dévore, et qu’on a envie de relire quand on la referme. A découvrir d’urgence.

Faites moi confiance, lisez Tale of Sand :

Découvrez Jim Henson’s Tales of Sand

Star Wars Day : Dark Vador tome 1 est disponible !

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Après son succès en kiosque, retrouvez Dark Vador dans un album, juste à temps pour la sortie du nouveau film en salles !

Dark Vador est de retour dans sa propre série !

Depuis que le Seigneur Noir des Sith a fait sa première apparition à l’écran, il est devenu lun des méchants les plus populaires de tous les temps. À travers ses aventures qui se déroulent après l’Épisode IV, Un nouvel espoir, découvrez la guerre entre l’Empire et l’Alliance rebelle sous un jour nouveau !

Par Kieron Gillen et Salvador Larroca !

Disponible !

Découvrez Dark Vador tome 1

Pourquoi j’adore All New X-Men !

J’entends beaucoup de gens critiquer All New X-Men, et parler de « Bendisseries » entre autres railleries.

J’avoue avoir du mal à comprendre. Depuis 2 ans, je lis deux fois par mois cette série, et je prends un plaisir fou à chaque fois. Lire All New X-Men deux fois par mois est un vrai plaisir retrouvé, et je suis comme un fou à l’idée de savoir qu’un mercredi sur deux, je vais les retrouver chez mon dealer préféré.

Je lis des comics depuis 27 ans, et donc les X-Men depuis 27 ans. J’ai tout connu, la période Claremont / Paul Smith / John Romita / Mark Silvestri / Rick Leonardi / Jim Lee (géniale), la période Fabian Nicieza et Scott Lobdell (que j’ai aimé), puis j’ai souffert quand Alan Davis et Terry Kavanagh ont scénarisé nos X-Men, et quand Claremont est revenu (pour rien). Il y a eu des périodes fastes (New X-Men de Grant Morrison) et des périodes sombres (Joe Casey ou Chuck Austen). Il y a eu des parenthèses enchantées (Joss Whedon et John Cassaday sur Astonishing X-Men) et de longues traversées du désert (Ed Brubaker, Matt Fraction puis Kieron Gillen).

Quand Brian Michael Bendis est arrivé, nous sortions d’une longue et douloureuse période sans saveur, avec trop d’épisodes dessinés par Greg Land ou Carlos Pacheco (en toute petite forme). Nous avions perdu gout à ces X-Men que nous avions autrefois tant aimé.

Bendis est arrivé avec une idée farfelue (on était tous contre) : faire revenir les premiers X-Men à notre époque. C’était stupide, c’est devenu génial. C’était d’abord le meilleur prétexte pour faire revenir Jean Grey. Et Dieu sait qu’elle nous avait manqué. Puis l’idée était de confronter des X-Men jeunes et innocents, avec leurs doubles adultes et corrompus, quelle grande idée ! Chaque rencontre s’est soldée par un moment aussi troublant que génial. Enfin, l’idée était de proposer des histoires inédites et modernes à ces X-Men qui ont été tels quels pendant les années 60, à une époque où les comics étaient différents. Finalement, Bendis a appliqué la recette d’Ultimate Spider-Man (transposer à notre époque d’un héros des années 60 en le dépoussiérant et en le rendant intelligible) aux X-Men. Et ça a marché.

All-New X-Men existe et bouscule l’univers Mutant qui ronflait depuis trop longtemps. Il est la preuve qu’on peut être moderne tout en étant nostalgique. En faisant du Chris Claremont / Paul Smith, un mec comme Joss Whedon avait tout à fait compris ce que les fans attendaient de lui. Bendis a récupéré la recette et y a rajouté ses savoureux dialogues, son humour impeccable, et ses idées folles. Chaque épisode est un régal, les personnages sont bien écrits, tous bien exploités, bien mis en avant, bref c’est redevenu un plaisir de lire les X-Men !

Pari réussi à ce niveau là, donc.

Les râleurs disent qu’il y a trop de blah-blah, que ça n’avance pas assez vite. Oui Bendis prend son temps, mais il a raison de le faire, puisqu’il a le temps ! Il n’est pas là comme certains auteurs pour un run de 6 épisodes vite oubliés, il est là pour créer un mythe, une légende. La période Bendis s’inscrit dans le temps et dans le marbre. C’est un run construit, jalonné, maîtrisé, comme l’était celui de Claremont en son temps.

Coté dessin, nous sommes gâtes. Stuart Immonen a fait un travail de titans sur la série, et a rivalisé de talent avec le John Byrne de la grande époque. Il a été appuyé par des dessinateurs fill-ins de talent sans aucune fausse note, jugez plutôt : David Marquez, Brandon Peterson, David Lafuente, Sara Pichelli, ils ont tous été à la hauteur. Avec l’arrivée de Mahmud Asrar qui fait un travail incroyable sur la série, All New X-men est entre de bonnes mains !

Uncanny X-Men, la série sœur, également écrite par Bendis s’impose comme une lecture complémentaire. Elle suite l’équipe de Cyclope et Emma Frost et nous présente un Cyclope enfin intéressant. Colérique, violent, autoritaire et révolutionnaire, il s’impose enfin en patron, et il fait peur. Coté dessin, c’est presque parfait  si Chris Bachalo nous régale avec son style incroyable, le problème vient des fill-ins qui ne sont pas à la hauteur : de Fraser Irving à Kris Anka, ces épisodes sont en dessous et gâchent un peu le plaisir.

J’aime les X-Men. Ils font partie de ma famille depuis 27 ans. Quand on aime quelqu’un, on a envie qui lui arrive de jolies choses, et on aime savoir qu’il va bien. On prend plaisir à le voir, et on passe toujours un bon moment avec lui. Avec Brian Michael Bendis, je sais que mes X-Men sont entre de bonnes mains.

All New X-Men et Uncanny X-Men sont à découvrir chez Panini dans la collection Marvel Now :

Découvrez All New X-Men tome 1

Découvrez All New X-Men tome 2

Découvrez All New X-Men tome 3

Découvrez All New X-Men tome 4

Découvrez All New X-Men tome 5

Découvrez Uncanny X-Men tome 1

Découvrez Uncanny X-Men tome 2

 

The Ultimates

La saga de 26 épisodes (deux saisons de 13 épisodes) de Mark Millar et Bryan Hitch, pierre fondatrice des Avengers au cinéma, revient au format Deluxe dans toutes les bonnes librairies.

Sortie en 2000, cette relecture moderne et musclée des Avengers de papa a dynamité une série qu’on croyait vieillissante (c’était avant les New Avengers de Bendis et Finch). Des personnages torturés, des héros pas si glorieux, des comportements d’enfants gâtés, des névroses à revendre, c’est une équipe mal dans sa peau et en phase avec son époque que Millar a rassemblé : Captain America est un vieux réac qui ne comprend pas le monde dans lequel il évolue, Iron Man est un mégalomane alcoolique qui se tape les starlettes de l’époque (Jessica Biel, quelqu’un se souvient ?), Hank Pym est un mari violent, Thor est un militant beatnik écolo et lunatique, Hawkeye est un sadique, Hulk est un obsédé sexuel… Bref une vision « réaliste » de héros surmédiatisés et populaires, radicaux et violents, égoïstes et profiteurs. Mais une menace les fera se rassembler… et grandir.

Un coup de poing dans la mythologie Marvel, par un Mark Millar en roue libre depuis le succès d’Authority, et un Bryan Hitch au sommet de son art.

Là où Panini ne nous fait pas plaisir, c’est que rien n’a été corrigé, les 2 saisons d’Ultimates sont toujours éditées en 3 volumes (là où deux volumes aurait été nécessaires) avec des épisodes bouche-trou dispensables pour remplir les pages (des annuals, des épisodes de Ultimate Team-up, des épisodes dessiné par Steve Dillon ou Phil Hester, bref pas terribles…) et assurer trois actes d’achat au lieu de 2.

– Le 1er tome comprend l’intégralité de la première saison (les 13 épisodes)

– Le 2nd tome comprend les 6 premiers épisodes d’Ultimates 2

– Le 3ème tome comprend les 7 derniers épisodes d’Ultimates 2.

Malgré ce surcout et le fait que la saison 2 soit coupée en 2, ça reste une formidable lecture. La suite (Ultimates Saison 3 et Ultimatum) est publiée dans l’album Ultimatum.

Découvrez The Ultimates tome 1

Découvrez The Ultimates tome 2

Découvrez The Ultimates tome 3

Découvrez Ultimatum

Daredevil : End of Days

Retour sur Daredevil : End of Days (lu pour ma part en VO dans un magnifique album) et je dois vous dire que j’ai pris une claque.

Quel plaisir les enfants !

J’adore Daredevil. J’ai débuté Daredevil (tard) avec les épisodes de Kevin Smith et Joe Quesada, j’ai adoré chaque minute et chaque épisode passé à lire les épisodes de Bendis et Maleev, puis ceux de Brubaker et Lark. Aujourd’hui je me régale des épisodes de Waid et Samnee, tout en ayant puisé dans ce riche passé et en faisant l’aquisition au fil des ans des 2 Omnibus de Frank Miller et Klaus Janson, mais aussi du très beau Daredevil Father de Quesada, sans oublier les 4 Omnibus de la période Bendis / Brubaker qui trônent dans ma collection. J’ai également une vraie affection pour des sagas comme Man of Fear (Miller / JRjr) et Daredevil Yellow (Jaune, de Loeb et Sale). Bref j’adore Daredevil.

Ce personnage est à part chez Marvel, c’est certainement le plus riche, le plus intéressant, et le moins mal traité éditorialement (pas physiquement) depuis 50 ans.

Je n’avais pas d’avis sur End of Days avant de le lire, et pas vraiment envie de le lire, car souvent, les projets qui accouchent dans la douleur se font au profit de l’intérêt qu’on leur porte. Et puis dans la collection The End chez Marvel, je n’ai jamais lu quoi que ce soit de valable.

Daredevil : End of Days est l’exception qui confirme la règle !

L’histoire est simple, Daredevil se fait tuer en public dès les premières pages mais laisse un mystère autour de sa vie. En effet, personne ne l’a vu ni croisé depuis plus d’un an avant sa mort, que ce soit ses amis d’avant, ses compagnes, même ses ennemis. Son dernier mot est « Mapone« , et il semble que personne ne sache qui ou quoi se cache derrière.

Ben Urich décide de mener l’enquête et va fouiller dans le passé du héros. Il ira à la rencontre de tous les personnages principaux de la série des époques Miller / Nocenti / Bendis / Brubaker. Nous verrons ce qu’ils sont devenus, et les liens qu’ils avaient avec Matt Murdock. Une véritable thérapie et ce plaisir de retrouver ces personnages secondaires qu’on a aimé. Pour cela, Daredevil : End of Days fait du bien.

Cette mini-série nous plonge dans tout ce qu’on aime chez Daredevil : les personnages secondaires qu’on a un plaisir fou à retrouver ici. C’est une sorte de réunion de famille qui retrace en filigrane la vie d’un héros qu’on adore et dont le destin nous a toujours passionné. Car DD End of Days est écrit avec passion, par des gens qui aiment le personnage plus que tout. On a l’impression de revivre et d’avoir été témoin de ces tranches de vie, et pour cela, le récit mélange émotion et nostalgie. DD end of days se dévore, car on veut savoir ce qui s’est passé toutes ces années dans la vie ce personnage, et que notre cœur bat pour lui.

Une enquête soigneusement menée par des auteurs très inspirés (je n’en dis pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir), avec Brian Michael Bendis et David Mack au scénario (toujours aussi bons et efficaces) et des dessins somptueux de Klaus Janson, Bill Sienckiewcz, Alex Maleev et David Mack, une dream team qui fait rêver pour un classique moderne autour de DD. Le genre de bouquin qui restera et dont on parlera longtemps.

Daredevil : End of Days est une réussite, n’hésitez pas plus longtemps.

Aux USA, la série est éditée en intégrale hardcover (format Deluxe) ce qui procure un plaisir de lecture sans coitus interruptus, en France Panini a décidé de couper le récit en deux volumes à paraitre dans la collection 100% pour mieux facturer 3 actes d’achats (car le Deluxe verra le jour en cas de succès, soyez-en sûrs).

Disponible en intégrale en VO :

Découvrez Daredevil : End of Days HC (Book Dep)

Découvrez Daredevil : End of Days HC (Amazon)

Disponible en VF chez Panini en 2 parties :

Découvrez Daredevil End of Days tome 1

Découvrez Daredevil End of Days tome 2

Le Jour où j’ai échangé mon père contre deux poissons rouges

Attention coup de coeur !

Sorti il y a plus de 10 ans, ce livre pour (grands et petits) enfants de Gaiman & McKean est une merveille. Les deux auteurs nous emmènent dans un délire qu’eux seuls sont capables de nous proposer, c’est tendre et fou, graphiquement sublime, tout simplement génial.

L’histoire est simple : un jour, un enfant décide d’échanger son père contre deux poissons rouges. Il change ensuite d’avis et décide de partir à la recherche de son père. Un récit poétique et tendre, presque magique.

Lisez ce livre, vous ne serez pas décu.

Découvrez Le Jour où j’ai échangé mon père contre deux poissons rouges.

Coup de Coeur : Luther Strode

Attention Coup de Coeur.

Ca faisait des années que je n’avais pas lu un comics aussi frais, gore et joussif.

Luther Strode est une vraie découverte, une perle comme il en existe peu dans l’industrie des comics.

Justin Jordan (le scénariste) part d’un scénario simple (un gringalet un peu nerd devient un super-héros hyper fort) et tourne son récit en un comics d’action, d’humour et de boucherie – charcuterie comme on en voit pas souvent dans les comics (certains bains de sang rappellent des combats hyper violents d’Invincible).

Coté dessin, c’est une claque : Tradd Moore est un futur grand, son trait dans la veine de celui de Ryan Ottley (Invincible) en plus cartoony est un délice. Il prend un malin plaisir à dessiner avec minutie les dents cassées et les projections de sang. C’est vif, dynamique, frais et maitrisé, bref un vrai régal. Ne vous fiez pas à la couverture signé d’un autre, le dessin de Moore est superbe.

Bref, vous voulez lire un bon comics, lisez Luther Strode (faites moi confiance).

Découvrez Luther Strode tome 1

Découvrez Luther Strode tome 2

Coup de Coeur : Clone !

Il y a des lectures qui vous transportent et qu’on dévore. Le temps s’arrête, et on ne veut qu’une chose, tourner la page suivante, la lire. Je n’avais pas prévu de lire Clone, je ne savais même pas ce que c’était il y a quelques jours. Et puis le nom de Juan José Ryp m’est apparu sur la couverture. J’ai adoré Juan José Ryp sur des séries comme Black Summer ou No Hero. Un dessin qui titre vers Geof Darrow et Frank Quitely, moins fin, mais plus rapide, efficace et précis.

Clone raconte le destin d’un futur père de famille qui voit sa vie basculer en quelques instants quand il rencontre ses sosies et que sa femme enceinte se fait kidnapper. Certains de ses clones veulent sa peau, d’autres vont l’aider. Mais combien sont-ils ? Qui est le mâle Alpha ? Pourquoi ont-ils été clonés et qui est responsable ?

Une histoire racontée à 100 km/h qui ne laisse pas de place au repos, on lit ce comics d’une traite, sans respirer, on veut savoir ce qu’il va se passer, une construction sans faute, des dessins effaces, bref tous les ingrédients d’une bonne série sont là.

La dernière fois que j’ai pris une telle claque, c’était avec Luther Strode.

Si vous écoutez mes conseils, lisez Clone, vous allez adorez :

Découvrez Clone tome 1

Si vous aimez Juan José Ryp :

Découvrir Black Summer

Découvrir No Hero

 

Idée Cadeau : John Tiffany

Le polar est un sujet évident en BD car il permet tout. Si vous aimez les écrits d’Ed Brubaker (Criminal, Fatale, Scène de Crime…), vous le savez, ce genre offre des possibilité immenses : des héros stéréotypés capables de tout, des situations improbables, des aventures qu’on aimerait vivre en secret, du courage à revendre, des coups de poings qui ne font pas mal, des sex-symbols à la pelle, bref tout les ingrédients qui font la réussite des films de gangsters : l’argent facile, les filles, l’action, le suspense…

John Tiffany est un chasseur de prime recherché, et il n’a que 4 amis. Devenu l’objet d’une traque inattendue, il doit se poser les bonnes questions sur l’identité de celui ou celle qui l’a trahi.

Prévu en 4 tomes, cette aventure menée à 100km/h nous emporte avec elle comme une apnée : John Tiffany se lit d’une traite, comme une course contre la mort. Le scénario de Stephen Desberg (Le Scorpion, IRS, Gipsy…) est ficelé comme un bon jambon, c’est malin, précis, vif et juste. Coté dessin, c’est l’orgie, avec la redecouverte d’un artiste essentiel : Dan Panosian, un mauvais encreur biberonné chez Marvel devenu un mauvais dessinateur sous l’aile de Rob Liefeld (sur les 3 premiers épisodes de Prophet en 1993), mais qui a su se réiventé pour devenir un très grand dessinateur : ses filles sont sexy, ses héros sont massifs, ses scènes d’action sont explosives, et les courses de voitures sont dantesques. Bref, un génie.

John Tiffany est la bonne surprise de la rentrée. Vivement le tome 2

Découvrez John Tiffany tome 1

Découvrez le sketchbook de Dan Panosian

Projets Manhattan est le nouveau Planetary

Ce week-end j’ai lu avec délectation Projets Manhattan de Jonathan Hickman et Nick Pitarra. Je n’attendais rien de ce titre et j’ai été séduit. Plus que ça, je l’ai dévoré.

Le point de départ de Projets Manhattan, c’est la grande opération lancée par le gouvernement Américain pour recruter les meilleurs scientifiques (dont Einstein) pour créer la première bombe atomique, celle qui est tombée sur Hiroshima. Mais Jonathan Hickman n’étant pas Max Gallo, il a opté de jouer avec cette grande Histoire pour raconter son histoire, celle d’un groupe de scientifiques tous plus barrés les uns que les autres dans un monde qui pourrait être le notre, mais qui nous cache des choses, notamment tout ce qui porte sur le surnaturel et les Aliens : bienvenue dans Projets Manhattan, une fantstique plongée dans le XXeme Siècle sous un angle barré, un peu comme dans Planetary, ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Car oui, Projets Manhattan ressemble à Planetary, et c’est un compliment. En effet, Planetary, c’est culte, et c’est surtout l’œuvre d’un génie : Warren Ellis. En se lançant dans Projets Manhattan, Hickman aurait pu se tirer une balle dans le pied, au contraire il en ressort une histoire dense, riche et maitrisée, Hickman est un génie, il vient de nous le prouver.

Chaque case de Projets Manhattan est confite d’idées géniales, de concepts étonnants et de pistes nouvelles, c’est une claque totale, une vraie surprise, un plaisir de lecture comme il y en a peu. Une vraie expérience et un vrai succès pour Hickman et Pitarra, deux auteurs qu’il faudra suivre de près.

Ne laissez pas passer le train, c’est une merveille. Bravo Delcourt Comics pour cette trouvaille.

Du coup j’ai couru acheté Red Wing sur lequel j’avais fait l’impasse (par les mêmes auteurs), j’étais en manque.

Du talent à l’état pur.

Découvrez Projets Manhattan tome 1

Découvrez Red Wing

Coup de Coeur : Nova de Loeb et McGuinness

Si Guardians of the Galaxy est une bonne surprise, Nova est un coup de cœur et pour plusieurs raisons :

– Le plaisir de lecture de cette nouvelle série qui se dévore. On prend un plaisir fou à découvrir ce nouveau Nova, son histoire, sa famille, son passé, sa vie, ses doutes, et à le voir devenir un héros.

Jeph Loeb, souvent critiqué, souvent à raison, revient très en forme, comme magnifié par cette série. Il s’applique et nous propose une histoire simple mais bien écrite, bien dialoguée, bien construite, plaisante  lire. On sait que Jeph Loeb a perdu son fils il y a quelques années, ce Nova lui rend hommage (déjà par le prénom, Sam) et c’est de loin ce qu’il a écrit de mieux depuis… Ultimate X qui était excellent.

– Ed McGuinness nous avait déçu sur la fin de son run sur Red Hulk et sur X-Sanction, il revient avec l’envie de bien faire et du talent à revendre, c’est encore plus beau que ses meilleurs travaux, de loin sa plus belle réussite. On avait peur qu’il sombre dans le cartoony façon Saturday Morning Cartoon, non, il dessine des comics avec son style inimitable et maitrisé, c’est grand.

Bref Nova est une réussite, ne passez pas à coté.

Découvrez Nova (Book Depository)

Découvrez Nova (Amazon)

Coup de Coeur : Lastman !

Je ne lis pas de Manga, mais je lis du Bastien Vives. C’est donc tout naturellement que j’ai acheté Lastman tome 1, un manga made in France fabriqué en studio par Balak, Vives et Sanlaville.

Depuis 20 ans, on ne compte plus les vaines tentatives de faire du Manga en France avec des dessinateurs imitant un style sans jamais y parvenir. Avec Lastman, KSTR semble avoir trouvé la clé du coffre.

LASTMAN reprend le concept et le format du manga produit à la chaine, en N&B et offre une histoire originale qui baigne dans la culture manga, avec ses codes, ses combats, ses tournois, et son humour impeccable.

Le résultat est redoutable : Lastman se dévore de la première à la dernière page, c’est drôle, dynamique, les personnages sont cools, les dialogues sont extras, c’est une vraie réussite et un gros coup de cœur. Un plaisir de lecture garanti !

Seul défaut, c’est trop court, mais heureusement le tome 2 sort en Juin.

Deux versions sont dispos, une simple à 12€ et l’autre collector vendue sous blister avec une couverture chromium et un sticker inédit (autour de 18€).

Bref, lisez Lastman !

Découvrez Lastman tome 1

Découvrez Lastman Deluxe tome 1

Le tome 2 arrive déjà le 12 Juin :

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Idée Cadeau : Masqué !

La France aime les super-héros et n’a jamais été avare de créations propres. De Fantax à Mikros, à toutes les époques, nos auteurs ont voulu donner vie à ces êtes surhumains qui fascinent et qui passionnent.
Qu’elle soit amateur ou professionelle, la production a toujours été au rendez-vous, souvent en dent de scie, mais animée par une passion toujours dévorante.
Dans cette galaxie, rares sont les exemples de séries maitrisées, avec un vrai point de vue, et executées comme il se doit. Car à trop singer les comics Marvel, on se perd. Il faut donner un ton à ces super-héros, héritiers de la BD Franco-Belge et de la rencontre d’autres cultures.
Ca, Serge Lehman, scénariste de Masqué l’a bien compris. Il ne suffit pas de copier coller les codes du comics, il faut les adapter. Déjà dans la Brigade Chimérique, sa précedante BD chez l’Atalante, il avait su nous séduire par sa maitrise de l’histoire, des codes, et du genre.
Avec Masqué, il nous offre une nouvelle saga riche qui assume le coté Français du Super-Héros dans la grande tradition de nos héros masqués de toujours. Masqué n’est pas une pâle copie d’un comics Marvel, c’est une BD sur le thême des super-héros dans la grande tradition de la BD classique (format, pagination), mais qui offre une histoire neuve, moderne et très riche sur un monde de demain très proche du notre où le gouvernement manipule et où les héros ont toujours existé, le tout dans une interprétation sans fausse note. C’est juste, bien écrit, respectueux, inovant et bien foutu, plus que plaisant à lire, ca se dévore.
Pour cette saga prévue en 4 tomes (pour le moment), Serge Lehman est accompagné du très talentueux Stéphane Crety, vu sur Star Wars : Agent of the Empire (chez Delcourt) qui apporte sa maitrise et son talent à cette histoire. Il est appuyé à l’encrage par Julien Hugonnart-Bert qu’on ne présente plus dans le monde des comics. Une équipe de choc pour deux tomes qui se lisent avec un vrai plaisir, si vous n’avez pas encore sauté le pas, sautez dessus.
Ne passez pas à coté de Masqué.

Idée Cadeau : Fluorescent Black

Les responsables de Milady Graphics se sont largement expliqué sur le coup de frein donné à la production Comics. La raison est simple : certains titres n’ont pas DU TOUT trouvé leur public.

Parmis eux : l’excellent Fluorescent Black.

Véritable coup de coeur sur lequel je suis tombé par hasard en librairies : Fluorescent Black chez Milady Graphics est toujours dans les bacs. Il s’agit d’un magnifique album de 196 pages scénarisé par MF Wilson et dessiné par la nouvelle sensation du comics : Nathan Fox, dessinateur de Blue Estate et surtout nouveau dessinateur de Haunt. Chaque page est une merveille, c’est d’une beauté et d’une richesse graphique sans nom, un vrai beau livre !

L’histoire : À Singapour, la bio-ingénierie a partagé l’humanité en deux races : les Inférieurs et les Supérieurs. Et si vous n’avez pas la chance d’avoir un code génétique pur, il vous reste le ghetto, ses gangs, ses hybrides génétiquement modifiés, ses banques d’organes sauvages et son écosystème empoisonné. Bienvenue en 2085, année du Lapin. Bienvenue dans un avenir radieux !

Soutenez Milady Graphics tout en lisant un bon comics :

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